600g, c’est le poids de cette tomate !

Alors je vous rassure. Elle n’a pas été élevée à coup de pesticides, d’herbicides, de fongicides, d’engrais ou autres …

Depuis 10 ans que je jardine, j’ai toujours eu quelques soucis avec les tomates : mon terrain est lourd (argileux) et donc se rechauffe lentement et surtout garde l’humidité (nous habitons près d’un court d’eau).

Ce joli cocktail, très favorable à certaines plantes potagères comme les bettes, les salades, … l’est aussi aux limaces et mildiou.

Cette année plutôt que de me borner à mettre les tomates dans le potager, j’ai recherché le coin le plus propice à leur croissance : du soleil, peu d’humidité, et une terre riche.

J’ai donc recherché un petit coin rare sec et surtout exposé au soleil dès le matin pour que sèche rapidement la rosée. (cette photo a été prise en fin de journée)

Une fois ce choix fait, j’ai bien nourri la terre avec du compost maison, planté les pieds pas trop tôt dans la saison et paillé le tout pour maintenir l’humidité au niveau des racines. Des soins habituels (comme enlever les gourmands), des arrosages copieux, mais peu fréquents ont ensuite suffit (eau récupérée du toit). Et pour la première fois depuis 10 ans, je n’ai même pas sorti la bouillie bordelaise… Ceci dit l’été chaud et sec fut très favorable …

Je ne recherche pas particulièrement le rendement. Cette tomate de 600 g est une exception et la variété (cœur de bœuf) favorable au gros calibre.

Du coup cette année, j’ai un petit problème : habituée aux grosses pertes, je plante en quantité (J’ai la chance d’avoir un papa qui me donne des pieds “fait maison”). Et cette année c’est cinquante pieds que j’ai planté !!

Mais les kilos récoltés ne seront pas perdus !

 

6 réponses

  1. des bocaux, des bocaux et encore des bocaux : j'en suis bien à une soixantaine … Peut être l'objet d'un autre article … Pour les confitures de tomates vertes j'avais essayé et pas trop aimé … Mais peut être avec des écorces d'oranges car j'adore la marmelade d'oranges. Merci pour l'idée !

  2. Je pense que le jardinage est une bonne philosophie. Pierre Rabhi dit dans Manifeste pour la Terre et l'Humanité que je suis en train de lire : "Contrairement à une illusion entretenue pour nous rassurer, nous ne dominons pas la nature. Comprendre et intégrer cette évidence serait preuve de réalisme, de lucidité et d'intelligence". Après 10 ans de jardinage, voici ce que mes tomates m'ont appris : c'est la nature qui décide.

  3. Chouette tu vas pouvoir faire des bocaux de tomates, sauce tomate mais aussi, pourquoi pas, des confitures de tomates vertes avec des écorces d'oranges !

  4. Ouah! Ça fait rêver ces jolis clichés! Ici, ça fait 3 ans que je fais un potager et chaque année connait son lot de difficultés, cela dit, je n'abandonne pas! Je crois avoir enfin trouvé l'emplacement parfait pour mes tomates l'an prochain, après avoir connu maintes péripéties cette année! Comme tu le rappelles, parfois il ne faut pas s'entêter et prendre le temps de trouver "LE" bon endroit!

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