1 – Parce que c’est écologique
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©Sakaïdé
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Pourquoi encore parler d’écologie !
Parce qu’en fait rien ne change !
stockés comme des déchets dangereux :
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- 2900 KT* de machefère (résidus non combustibles représentant 1/3 des déchets avant incinération)
- et 342 KT* de REFIOM ( résidus d’épuration des fumées d’incinération d’ordures ménagères).
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©ADEME
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2 – Parce que c’est bon pour le climat

Selon l’ADEME et son rapport de 2015, en 2012,
- 5,2 millions de tonnes de CO2 sont produits lors de l’incinération des déchets,
- et 0,445 millions de Tonnes de méthane sont dégagés par la fermentation des déchets enfouis (il faut savoir que le méthane est un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2)
3 – Parce que c’est économique
Mais parlons d’abord de nos communautés de communes ou collectivités :
Dans son rapport sur les déchets de 2015, l’ADEME nous apprend que la gestion des déchets a couté en 2012 à nos collectivités locales 16 500 millions d’euros et que ces dépenses augmentent de 5% tous les ans depuis 1990.
Cette augmentation du coût est lié d’une part à l’augmentation du volume de déchets à traiter et d’autre part à l’augmentation de la qualité des structures de retraitement des déchets coutant plus chères mais permettant de mieux traiter.
Pour financer ces coûts les collectivités perçoivent :
- les recettes de ventes de matériaux issus du tri, d’énergie issue de la production d’énergie ou de compost issu de la valorisation organique ;
- les soutiens versés par les éco-organismes, pour la collecte des emballages par exemple (Eco-Emballages, Adelphe) ;
- les aides publiques (État, ADEME, Agences de l’eau, régions, départements…).
Le reste à charge s’élevant à 85 euros HT par habitant en 2012 sera pris en charge par les taxes locales.
16,5 millions d’euros, ça me parait énorme. Mais ce qui me chagrine dans ce gaspillage c’est que nos collectivités locales sont aussi compétentes dans bien d’autres domaines qui nous concernent :
- les écoles préélémentaire et élémentaire,
- les infrastructures (salle de spectacle, de sports, bibliothèques … routes),
- l’aide à la vie associative et sportive,
- l’action sociale (crèches, centres de loisirs, personnes âgées, …) …
Et plus personnellement ?
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- un yaourt bio maison revient à 15 cts, en grande surface 35 cts
- une lessive maison 40 cts le litre, en grande surface entre 2 et 5 euros le litre
- une crème visage à l’huile d’argan bio maison 2,20 euros les 50 ml, en grande surface de 9 à 11 euros les 50 ml
— soyons honnête, j’ai choisi quelques exemples de produits pour lesquels la différence était notable. J’ai comparé à qualité égale : yaourt bio en pot de verre, lessive bio, crème visage bio —
Les économies faites pourront ainsi être réinvesties dans une alimentation de meilleure qualité et pourquoi pas bio. C’est le choix que nous avons fait et avec un grand plaisir.
Aujourd’hui le vrac existe surtout en magasin bio, même si la proposition commence à s’élargir, notamment en grandes surfaces ou en épiceries Zéro déchet. Il y a plus de 2 ans j’ai découvert les magasins bio en recherchant du vrac. Maintenant il me semble que la démarche zéro déchet est indissociable d’un mode de vie respectueux de l’environnement et donc du mode de production bio. En achetant des produits de base en vrac, en délaissant les produits manufacturés nous avons fait des économies qui nous a permis d’accéder à une alimentation plus saine majoritairement bio. C’est le vrai gros avantage que j’y vois et c’est ce qui ne me fera pas changer d’avis.
4- Parce que c’est bon pour le lien social

Là plus de chiffres, c’est le cœur qui parle !
Pour ceux qui me suivent vous savez que j’ai découvert énormément de choses en souhaitant simplement réduire mes déchets. Et parfois, sans faire exprès !
Dans toute cette histoire de mode de vie zéro déchet, la vraie cerise sur la gâteau, ce n’est pas que je suis en accord avec mes convictions écologiques, ce n’est pas que je fais du bien à notre planète et son climat, ce n’est pas que j’ai pu changer mes habitudes alimentaires pour plus de bio sans ruiner mon budget, non, la vraie cerise sur le gâteau c’est le plaisir et ça, je ne m’y attendais pas.
Alors bien sûr pour beaucoup (?) faire le marché, acheter aux petits producteurs, allez chez des inconnus pour acheter un sac de vêtements ou un grille pain d’occas … c’est normal. Je dis ça car j’ai lu il y a peu sur un réseau social que je n’avais rien inventé. Non évidement et c’est vrai, pour certains, je n’ai rien découvert, …
Mais pour moi si !
Alors même si je me répète, je redis ici, que je me considère comme avoir été « victime » de notre mode de consommation. Je trouvais tellement simple d’aller au même endroit pour faire mes achats quitte à y aller en courbant le dos pour me protéger de l’agressivité environnante, quitte à manger ce qui y était proposé et pas forcement de qualité, quitte à m’ensevelir sous des litres d’emballages et à grogner car ce n’était vraiment pas vivable ainsi ! Mais sans m’en rendre compte car je croyais que c’était la norme, qu’il n’y avait pas d’autre choix. J’y passais mes 2h hebdomadaires règlementaires (sans compter les achats autres occasionnels) en ayant hâte que ce soit fini et, surtout, pourvu que je puisse le faire sans les enfants ! Alors pas étonnant que la seule chose que j’arrivais à dire à la seule personne du magasin que je rencontrais – la caissière – (bon j’abuse un peu) c’était un « bonjour » « au revoir » et encore, j’avais parfois l’impression de l’embêter un peu …
Mais attention, qu’on ne se m’éprenne pas : je n’ai absolument rien contre les caissières, bien au contraire. Elles y passent 35h par semaine dans cet environnement ! Chapeau !
Donc la vraie cerise sur le gâteau, c’est le lien social !
Parler à des gens ! … et pas qu’au boulot. Car il est vrai que j’ai un travail où le lien social existe. Il est vrai également que je fréquente des associations où le lien social existe … Mais je m’étais tout de même un peu enfermée dans une routine « métro-boulot-dodo ».
Alors pourquoi ne pas découvrir un « petit »* producteur local qui cultive, élève selon nos propres convictions ? Pourquoi ne pas oser emprunter à notre voisin un outil plutôt que de l’acheter ? … Bref, sommes nous obligé d’attendre la « fête des voisins » pour parler à nos voisins ?
J’avoue avoir eu beaucoup de difficultés. Les grandes surfaces ont cet avantage d’être anonymes et, pour une personne aussi réservée que je le suis, c’est pratique. Alors me rendre sur le marché avec mes bocaux hou là là … ce fut dure, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Et plus ça va et plus je mets du temps à le faire mon marché !
j’ai mis « petit » entre guillemets car le producteur n’est pas toujours petit, hein, un des maraichers chez qui je vais me regarde de bien haut, lui !