Décidément plus on a de la place, plus on en veut.

Le potager était trop petit, les tomates n’y trouvaient pas leur place, trop ombre le matin ou tout simplement, envie de pouvoir mettre quelques plantes aromatiques ou médicinales … Me voici donc munie de mes outils pour agrandir et faire de nouvelles plates-bandes. Ca tombe, il a bien plu cette été : la terre n’est pas dure du tout !! Habituellement je m’y prend plutôt en octobre.

 Alors, pourquoi des plates-bandes :

1 – j’ai une terre très argileuse : très collante l’hiver surtout aux chaussures (je rentre souvent avec 1 kg à chaque pied !!) et ne supportant pas le piétinement l’été au risque d’être dure comme de la pierre. Les allées en gazon me permettent donc de ne pas marcher dessus.

2 – Je trouve ça très joli tout simplement : et un jardin potager, ça peut être utile et joli en même temps.

Méthode :

Comment procéder pour ajouter 40 M2 en 12 h, sans se casser le dos et sans outil à moteur?!!

Déjà, on s’y est mis à 2 : mon chéri m’a donné un fort coup de main et je l’en remercie.

Et donc voici comment nous avons procédé :

– dans un premier temps, se munir d’un mètre, des piquets et une corde. Nous avons placé les plates-bandes de 1m20 de large, délimité avec un cordon et un vieux tuyau pour la partie courbe.

 

 

 

 

– Délimiter les plates-bandes avec un dresse-bordure.

Au début, j’avais commencé avec la pelle bêche. Mais elle est lourde et finalement le dresse bordure était bien suffisant.

 

 

 

– à l’aide d’une houe, scalper l’herbe.

Je n’enlève que l’herbe et ses racines et je roule les tapis ainsi obtenu.

 

 

 

– Rouleaux d’herbe

Certains vendent ça très chers !!

Il y a toujours un coin du jardin à regarnir : c’est le moment. Pour notre part, nous avons camouflé un petit coin pas très joli qui s’est du coup embelli.

 

 

– et voici le résultat (là, il n’y a que la moitié)

 

 

 

 

– il ne reste plus qu’à pailler.

 

Et voilà : de nouvelles plates-bandes.

Certains pensent que le travail n’est pas fini. Effectivement, je n’ai pas retourné la terre : j’aime pas ça, ça me casse le dos.

A l’automne, je vais recouvrir avec du fumier et ce sont les vers de terre qui feront le travail.

Au printemps, je n’aurais plus qu’à décompacter la terre sans la retourner.

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