Le mode de vie zéro déchet et ses 5 principes : les 5 R.

 
  1. REFUSER ce dont on a pas besoin et ne pas s’encombrer de choses inutiles
  2. RÉDUIRE ce dont on a besoin : se contenter du strict minimum et de ce qui nous fait réellement plaisir
  3. RÉUTILISER : pour ne pas gaspiller les ressources de notre terre
  4. RENDRE A LA TERRE : autrement dit composter et nourrir le sol pour qu’il puisse nous nourrir
  5. RECYCLER si vraiment nous n’avons pas eu d’autres choix
Voici comment je les décline dans mon quotidien et tendre vers le zéro déchet. (je dis bien tendre … 😉 )

 REFUSER :

Finalement, le plus difficile, mais le plus valorisant car il montre noter engagement aux autres. En effet quand on a su refuser un emballage, prendre sur soi pour ne pas accepter un cadeau, on se sent plus acteur de notre mode de consommation et donc de notre vie. C’est aussi refuser les carcans dans lesquels la société souhaite nous maintenir. Mais cela reste difficile et souvent provoque l’incompréhension : effectivement refuser quelque chose qui est gratuit, n’est pas dans nos mœurs. n nous apprends dès notre tendre enfance à dire “merci” pour un cadeau et non “non merci, je n’en ai pas besoin”.
Depuis 6 mois je tente de réduire les publicités dans notre boite aux lettres : en y apposant le stop pub stop pub et en retournant les pubs adressées.

Mais aussi, j’ai refusé des cadeaux lors d’un colloque. Je me suis retenue de glisser des petits savons gratuits dans un hôtel. J’ai refusé une boisson servie dans un gobelet jetable … J’ai aussi, en cuisinant maison, évité de faire entrer un certain nombre d’emballages dans la maison : pots de yaourt, papier sulfurisé, emballages de produits industriels.

Refuser c’est aussi tout simplement faire son potager : les légumes n’y sont pas emballés ! De plus ils sont fraîchement cueillis et donc gorgés de vitamines.

RÉDUIRE :

J’ai commencé par ça : remettre en cause mon mode de consommation, désencombrer ma maison et me rendre compte que nous avions beaucoup trop de choses que nous n’utilisions pas. Après 2 séances de désencombrement, le bilan était là : une prise de conscience et des achats moins nombreux et plus raisonnés. Je suis aussi revenue à des produits polyvalents choisis dans des emballages recyclables, que ce soit pour :

– l’entretien de la maison comme le  bicarbonate de soude (exemple  ici et là ), le savon de Marseille (exemple d’utilisation comme lessive ou produit lave main ), le savon noir (dégraissant maison ou antipuceron …)

– la cuisine (lait, œufs, sucre, farine …)

– ma toilette : un savon, de l’huile végétale, un shampoing et du dentifrice. J’ai également simplifié mes soins de beauté. 

Nous pouvons aussi par de petits gestes réduire notre consommation, par exemple en évitant le gaspillage avec quelques astuces :  peser, dates de péremption, utilisation au plus juste comme pour le dentifrice .

On peut en faire de même avec nos électroménagers. Par exemple, cet hiver ma machine à pain a lâché : le point sensible est la cuve. Or à l’achat, une cuve coûte aussi chère qu’une machine et cette cuve ne dure qu’un an. J’ai donc été tentée de racheter une machine neuve. Et puis, non, en fait, je m’en passe. J’ai retrouvé le plaisir du bon pain du boulanger et j’ai appris à faire une brioche ou un pain de mie sans machine à pain. Et sincèrement, c’est pas plus compliqué qu’avec.

Autre exemple, cet été je me suis rachetée un tancarville. Non pas que je vais me passer de mon sèche linge. Chez nous, l’hiver, il pleut beaucoup. Par contre, je l’utilise dès qu’il fait beau. Je fais donc des économies d’énergie et j’espère pouvoir prolonger mon sèche linge.

RÉUTILISER :

1 – Acheter en vrac en utilisant des sacs réutilisables : là c’est zéro déchet assuré.
J’ai découvert le monde du vrac. J’en avait une piètre idée : vieillot, peu varié, trop “exotique” …  Mais force est de constater qu’il est plein de diversité !
Voici mon kit de courses : quelques sacs en tissus pour les aliments secs, des sacs en filet pour les légumes, des boites pour le fromages et la charcuterie, 2 cabas (pour l’instant en plastique, mais je vais m’en faire en tissus).
Démarrer ce type d’achat est une véritable aventure, semée d’embûches, mais je me suis bien amusée parfois … avec de belles réussites (ici et là) et quelques échecs.
Si vous ne trouvez pas de sacs en tissus ou si vous ne souhaitez/pouvez pas coudre, je vous propose des sacs à vrac dans la boutique Sakaïdé.
Malheureusement tout ne se trouve pas en vrac et l’emballage consigné a disparu ici.
Donc lorsque je ne trouve pas en vrac, mais aussi par plaisir, je fais maison. Parfois, ça peut aussi se révéler beaucoup plus économique.
L’exemple type est de faire ses propres yaourts ou desserts maison. Une famille de 5 comme la mienne peut consommer jusqu’à 10 laitages par jour (les week-end) et l’emballage se retrouve directement à la poubelle. C’est le cas aussi des pâtes à tarte, du pain de mie, brioche… Mais il faut être attentif au fait que ces recettes ne génèrent pas elles-mêmes des déchets. Je réalise aussi nos goûters, ce qui a l’avantage aussi d’être plus économique. Il m’arrive également de faire les cadeaux maison : que ce soit en remerciement d’une invitation, pour noël ou un anniversaire c’est cadeaux là n’ont pas de prix et jusqu’à présent, ils ont été bien accueillis …
Voici quelques recettes présentées dans ce blog (parmi bien d’autres), bon appétit : pâte briséepâte sabléepâte à pizza fine, pâte à pâtes, entremet maison, crème dessert,…
2 – Acheter d’occasion :

Les objets ne sont plus emballés et ils coûtent moins cher. Depuis quelques années je revends et achète sur des sites de vente d’occasion et de dons.

3 – réutiliser nos propres déchets : humm, ça n’a pas l’air très ragoutant.

Exemple, je fais mon bouillon avec les os de poulet rôti et j’utilise ce bouillon pour faire un rizotto.  J’utilise la cendre de bois de mon poêle pour nettoyer la vitre de ce même poêle …

Même en ayant pesé avant de cuisiner, parfois, il reste des restes ! C’est très rigolo d’essayer de faire de nouvelles recettes avec des restes (mon chéri est le roi dans ce domaine). Mais j’ai quelques recettes : galette de légumes ou la pâte à tarte à base de pain rassi par exemple.

4 – utiliser des produits réutilisables

On oublie les assiettes jetables, les gobelets en plastique (surtout lors de pique nique “zéro déchet” ou dans un autre domaine, utiliser des couches lavables pour les petits bouts de chou (bilan de cette utilisation)  ou des protections hygiéniques lavables ou réutilisables.

RENDRE A LA TERRE

Le compost n’est pas nouveau pour moi. Depuis toute petite je vais mettre sur le “fumier” les restes de cuisine. Cette pratique utilisée par mes parents leur avait été apprise par leurs propres parents. Lorsque nous avons eu notre terrain, la première chose à laquelle j’ai pensée, dans le jardin, a été la place du compost. Il a depuis changé de forme (en tas est devenu en silos) et de place (s’est rapproché de la cuisine). Ce compost va ensuite alimenter le potager : retour à la terre !

Et voilà pourquoi je place le compostage avant le recyclage. Cela me semble plus vertueux. En effet le compostage ne fait que reprendre un des principes de fonctionnement des écosystèmes dans lesquels il n’y a pas de déchets. Mais attention le compostage ne doit pas être une excuse pour ne pas réduire notre consommation. Utiliser des vaisselle compostable, par exemple, n’est pas la solution. Le mieux est une vaisselle réutilisable.

RECYCLER

Même après avoir refusé et réduit, il reste des emballages à recycler. Nous avons amélioré notre “rendement” en recyclage en rendant les containers des produits recyclables plus accessibles. Il est plus facile pour toute la famille de mettre dans le container “recyclable” que dans la poubelle. C’est même devenu un jeu pour les plus petits “je mets où maman ?”. Nous choisissons nos produits, aussi, en fonction de leur emballage. Nous privilégions les emballages papier, carton, verre et, si il n’y a pas autre chose, plastique (numéro 1 et 5, car les seuls recyclés chez nous). Mais attention, comme le compostage, le recyclage reste le dernier choix avant de jeter.

Et puis aussi, rester vigilante et critique sur nos habitudes

 
Ainsi, avant de jeter quelque chose à la poubelle se poser quelques questions. Comment puis-je le donner, l’échanger, le vendre, le réparer ? Est ce que la prochaine fois, je ne peux pas choisir une autre solution : emprunter, acheter d’occasion (donc sans emballage), acheter sans emballage (en vrac, refuser l’emballage …) ou sous emballage recyclable … Est ce que je ne peux pas le faire maison ?

régulièrement, je regarde le contenu de ma poubelle pour trouver des axes d’amélioration.Pour résumé voici les astuces mis en place chez nous organisé par pièces de la maison :

la salle de bain 

la cuisine 

le bureau

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