MAJ Mai 2021

 

 

Les courses, honnêtement, il y en a qui adore, moi pas, enfin presque.

Ce que je n’aime pas, c’est la foule, le bruit, le gamin qui réclame et pleure, le caddie trop petit (ou trop plein, à voir) et trop lourd, le caissier qui te fait comprendre que tu n’es pas assez rapide en poussant le tas de produits car il n’a plus de place (pas grave si tout se retrouve écrasé), en te demandant ta carte alors que tout est encore sur le tapis et ensuite en
commençant à encaisser le suivant quitte à mélanger les 2 caddies !!! et surtout 2h gaspillées à pousser un maudit chariot dans les allées et forcement, c’est celui qui part sur le coté quand t’avances ! …
Bref rien de convivial, les courses dans les grands magasins.
Là avec les 3 enfants, c’est juste plus possible.

1 – Les courses sur internet

Oui, mais pas tout et pas n’importe où.

Aujourd’hui toutes les grandes surfaces le font. Donc, je fais les courses dans mon magasin habituel avec les produits que je connais.

Je ne choisi que des produits de consommations courantes : lait, beurre, farine, sucre, shampoing, … pas de produits préparés, pas de produits frais excepté quelques fromages. Donc un caddies d’environ 100 euros pour 5, pour 15 jours. Par choix personnel, je prends des produits bio, pour la certification.

Temps écoulé 15 minutes pour la commande et 10 min pour le retrait. Qui fait ses courses en 25 minutes ?

Le truc pour la commande, faire des listes d’achat : il n’y a plus qu’à les mettre dans le panier, faire quelques rajouts et hop, c’est parti. Pour cela, je prépare des menus type à la quinzaine, la liste d’achat en découle.

2 – et les produits frais alors ?

J’achète des colis de viandes que je prends dans un magasin local : viande de bonne qualité (bio, là aussi) et moins chère qu’au détail. Je la congèle et je n’ai plus qu’à la décongeler en fonction de nos besoins. La commande se fait par téléphone et le retrait à l’occasion d’une visite dans le magasin. Et là, j’ai découvert le goût de la vraie viande. Je connaissais déjà les bons légumes du jardin, j’ai été élevé à ça : merci papa. Mais la viande … La bonne viande de bœuf, élevée avec amour et avec le temps.  Elle a un goût incomparable. Pas besoin, forcément, de faire appel à un agriculteur bio. Un bon boucher peut vous trouver un bonne viande : j’ai beaucoup plus de doute sur la grande distribution.
Pour les légumes, c’est dans le potager. Depuis 2012, j’ai agrandi le potager, dans le but d’être autonome. C’est possible, Rodolphe Groléziat l’a prouvé. Et surtout, c’est très économique. Autonome, nous ne le sommes pas vraiment, mais presque. Les fruits et le complément de légumes (lorsque le potager n’est plus assez généreux), je les prends donc dans mon magasin bio.

3 – une fois par mois je vais à la grande ville.

Ha ha, oui, en habitant la campagne, on est un peu loin des magasins, petits et grands. Je vais donc à la ville pour faire des courses que je ne peux faire en local, et là, c’est la tournée des grands ducs : magasins de bricolage, magasins
de déco, magasin de tissus … et mon grand magasin bio.

J’y fais mes achats de vrac pour un mois (ça ne se perd pas, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire : les dates de péremption pour ces produits secs sont des attrape-nigauds). J’utilise, pour ça, mes sacs en tissus.
Belle idée reprise à Béa et encore merci.

Je me suis cousu des sacs en tissus pour contenir tous mes achats en vrac :

Tous ces produits, je les prends en complet ou semi complet.

Le prix : honnêtement, le riz complet bio est plus cher que le riz blanc de marque distributeur. Mais le goût, sincèrement, est bien meilleur que les produits raffinés, et il parait que ça apporte plus de vitamines.

De plus l’achat en vrac permet de réduire l’impact du tarif. Acheter en vrac les produits en général sont moins cher que les même produits emballés.

4 – l’achat sans emballage et à la coupe

A la lecture du livre de Béa Johnson, j’ai eu envie de tester ce qu’elle préconise pour réduire nos déchets lors des courses. Lorsqu’elle achète ses viandes, ses fromages … elle se rend au rayon à la coupe et présente ses bocaux en verre comme si de rien n’était.

J’ai testé …

1 – J’ai redécouvert le rayon à la coupe. Ma mère faisait ses courses ainsi : le libre service est un invention plutôt ressente, lorsque j’étais enfant ça n’existait pas ou très peu. Je ne l’utilisais plus pour plusieurs raisons :

  1. la flegme de faire la queue
  2. je trouvais au rayon libre service tout ce dont j’avais besoin – ou plutôt, j’avais adapté notre mode de consommation à ce rayon.

2 –  Je suis donc parti avec mes petites boites au rayon coupe de ma grande surface habituelle : un vrai sketch. Présenter ses boites comme si de rien n’était (comme proposé par Béa Johnson), bah ça marche pas. La serveuse m’a regardé d’un air interrogateur en se demandant ce que je voulais bien faire avec ça. Même après explications : toujours pas de compréhension en face. Ils ne comprennent pas l’intérêt et surtout ça perturbe leurs belles habitudes. Une fois j’ai réussi à avoir un morceau d’emmental. La serveuse a manipulé son gros morceau d’emmental avec ses petits doigts sans gants, poser sur sa balance avec un papier, puis au moment de mettre dans ma boite : m’a tendu le papier pour que je mette moi-même le fromage dans ma boite : comme si ma boite était pestiférée !!!

J’ai fait 2 tentatives plus ou moins fructueuses. Comme je ne suis pas fidèle à ce rayon, j’ai laissé tombé. Je pense que ça peut mériter de voir le responsable du magasin et lui expliquer cette nouvelle démarche. Dans une petite « grande surface » comme la mienne c’est peut-être possible, mais dans les grands temples de la consommation, je suis pas sûr.

Un peu dépitée de mon essai dans la grande surface du coin (mais fière de l’avoir fait quand même), je me suis rabattue (sans trop hésiter) sur mon petit magasin bio local : Graine de bio.

Et là, après quelques explications (plus sur la démarche que sur sa nécessité), mes boites ont été adoptées. Cela a permis aussi d’échanger sur des pratiques et d’apporter un peu de convivialité à l’acte d’achat. Seul inconvénient : dans ce magasin, il y a bien moins de variété qu’au rayon coupe de grande surface.

Il semble évident que, dans ce type de magasin, la notion de réduction des déchets produits soit comprise, bien que souvent, on y trouve encore des emballages inutiles (mais gardons espoir !!).

Il me reste encore à tenter le marché du village …

 

Mise à jour mai 2021 : c’est l’un de mes tout premier article … et beaucoup de choses ont changé. Mais je le laisse car je pense que cela peut rester utile à certains qui démarrent leur transition. Depuis, je ne vais quasiment plus en grandes surfaces et je ne fais plus 50 km pour faire le plein en vrac. J’ai la chace  d’avoir un magasin de vrac qui s’est ouvert tout prêt de chez moi et je fais le marché.

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