
Devant : une zone un peu plus « travaillée », « paysagée » où je fais cohabiter des plantes plutôt de terres acides : rhododendron, hortensia, bruyères, azalées … sous des pins et bouleaux. Les arbres étaient déjà là et ils m’ont inspiré les paysage de landes de mon enfance et l’été lorsque le soleil chauffe le paillage, je m’y retrouve …
J’y ai ajouté quelques bulbes, fleurs … (bon là c’est l’hiver … ) C’est une zone qui ne bouge quasiment plus. Je me concentre plus sur le reste du terrain.
Sur le coté, à droite de la maison : le coin un peu technique. Un rouleau de paille pour le paillage et 2 silos à compost. Ces silos je l’ai acheté il y 2 ans lorsque nous avons voulu optimiser le compostage. Avant nous faisions un compost en tas. J’ai souhaité le rapprocher de la cuisine pour plus de praticité. Mais il fallait que ce soit plus esthétique. Bon j’avoue que le choix des silos en plastique n’est pas esthétique et que si je le refaisais, je choisirais du bois. De plus ces silos sont trop petits pour assurer le compostage des restes de cuisine et des matières vertes provenant du jardin. Donc l’année dernière, nous avons rajouté un compost par le tas derrière les 2 silos. Nous venons de l’étaler dans le jardin pour faire de la place.
Le potager situé derrière la maison à droite. Il est constitué de bande de 120 cm en forme de U (j’ai essayé d’optimiser le linéaire par rapport à la surface et je voulais de quelque chose d’un peu original). Ce potager est bordé de fruitier : pommiers palissés et pêchers)
Juste après l’achat de la maison nous avons acheté une serre : une lubie … Je m’en servais plus de lieux de stockage des outils et des pots de rempotage.
J’ai décidé donc de vider tous ça. J’ai retravaillé le sol, apporté du compost et du paillage … Je vais voir ce que je vais en faire.
Dans le prolongement de la serre : le « vieux potager ». La partie la plus ancienne, bien trop près de la haie du voisin qui fait maintenant plus de 10 m. Impossible d’y faire pousser des tomates, poivrons … J’y cultive donc les cucurbitacées comme les citrouilles. C’est là que nous avons étalé le « compost en tas » de l’année. (bon quand je dis nous, c’est mon chéri qui a fait les voyages en brouette. Moi, je lui ai juste dis où le mettre).
Le potager se prolonge juste derrière la maison d’un jardin de plantes condimentaires et de 2 plans de vigne.
Et comme je trouvais que le potager n’était pas assez grand, j’ai rajouté 2 grandes bandes à gauche. J’ai promis à mon mari de m’arrêter là. En faite, c’est la zone la mieux exposée du terrain, jusqu’à il y a 3 semaines …
Juste derrière ces 2 bandes se trouve le « vieux » verger : des pommiers, des poiriers, des pruniers et des cerisiers : leurs fructifications sont très capricieuses. Les cerises nous n’en voyons pas la couleurs et les pruniers sont malades. Mais j’aime bien l’ombre qu’ils nous apportent l’été : une belle ombre de feuillus, pas trop dense et dans laquelle joue la lumière.
Un petit coin détente à l’ombre, l’été. Il y a de quoi accrocher un hamac que je n’ai pas sorti depuis un moment !
Et niché tout au fond du ter
rain une mare. Une petite richesse de biodiversité. Depuis quelques années nous y intervenons peu 2 à 3 tontes dans l’année : nous y voyons des poules d’eau (une y a niché il y a 2 ans) et en ce moment des colverts. Mais aussi des ragondins, un hérisson (un fois), un ou des écureuils, des pics, passereaux … Lorsque je m’y rends, c’est souvent avec la crainte de réveiller un petite bête … un ravissement !
Nous avions 4 gros pin/épicéa plantés un peu près de la maison. Leur ombre dense cachait le soleil en hiver. Alors que notre salon donne plein sud, nous ne profitions pas de la chaleur.
Ce fut difficile de prendre cette décision mais j’y trouve quelques avantages : plus de lumière pour la maison, pour le jardin. J’espère que le potager respirera mieux l’été. En effet, la rosée du matin avait du mal à sécher. La terre est lourde. Nous sommes près d’une zone humide. Rien pour aider.
Alors pour se donner bonne conscience :
– tout va être réutilisé sur place : des rondins pour la déco ou en bois de chauffage, des mètres cube de paillage pour avoir moins d’entretien des plates bandes, et des planches pour faire des constructions (cabane pour les enfants, composteur, cabanes à outils, bac de jardinage …. rien encore de bien défini).
– à la place, je vais replanter des arbres ! oui mais qui pousseront moins haut et des feuillus pour ne pas avoir d’ombre l’hiver sur la maison. Et j’imagine bien quelque chose s’inspirant de la forêt-jardin …
Voilà mon petit coin de paradis. C’est l’hiver et il se repose. Le jardinier avec. Quoi que !




bonjour FreD.
Et non, je n'habite pas dans le vignoble. Je suis dans la région nantaise en nord Loire. Mais la vigne y pousse tout aussi bien. A 5 km de chez nous avons des producteurs de vin de Loire en label Bio …
J'étais également dans mon jardin aujourd'hui : j'ai semé des petits pois …
un petit peu de vigne? vous êtes aussi dans le vignoble?
bon jardin , j'ai travaillé au mien aussi aujourd'hui
Bonjour.
Oui c'est un vrai luxe. On ne sais pas vers quoi l'avenir nous mène, mais je pense qu'avoir un petit bout de terrain sera bien utile.
J'ai commencé mon potager avec 10 M2. Changer mes pratiques de culture m'a permis de gagner du temps et donc pouvoir agrandir. Relis mes 10 commandements, tu auras mes astuces …
J'ai vraiment conscience d'avoir de la chance d'avoir cette espace. Mais ceci dit il est bien éloigné des commodités de la ville et parfois je le regrette. Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre … C'est un choix que j'assume.
un réel luxe !
Impressionnant !
Ici, on essaie tant bien que mal de réussir un potager de 10M2 🙂 Le reste du terrain était déjà bien paysagé que nous avons laissé. on a réussi à glisser un poulailler et un compost.
Ancien citadin, c'est bien un challenge 🙂
Quel bel espace!!! Il y a de quoi faire! Ayant moi aussi un jardin potager j'ai hâte de suivre le tien cette année 😉 Merci pour la visite!
Lucille